L'arrêté royal entrera en vigueur le 1er juillet 2020.
Les modifications en pratique
Vous pouvez désormais enregistrer votre volonté ou votre opposition au don de vos organes
- Via votre administration communale
- Via votre médecin traitant,
- Ou via une plate-forme informatique dont l’accès pourra se faire en se connectant par l’intermédiaire de votre carte d’identité.
Vous avez quatre choix possibles :
- Le prélèvement d’organes après le décès à des fins thérapeutiques (exemple : la transplantation d'un organe provenant d'un donneur décédé à un receveur comme traitement)
- Le prélèvement de tissus et cellules à des fins thérapeutiques (exemple : prélèvement de greffes de valves cardiaques, de cornées permettant de retrouver la vue mais aussi la peau permettant de soulager les grands brûlés)
- Le prélèvement de matériel corporel humain à des fins de recherche scientifique
- Le prélèvement de matériel corporel humain après le décès en vue de thérapies innovantes (certaines parties du corps ou la totalité pourrait être utilisée afin de faire avancer la médecine via la recherche scientifique)
Les anciennes déclarations anticipées, qui concernent uniquement les organes, restent valables et seront transcrites dans le nouveau système, sans perte de données. Vous avez la possibilité de modifier vos options si vous le souhaitez, comme expliqué ci-dessus.
Si vous n'exprimez pas de préférence, rien ne change : « Qui ne dit mot, consent ».
En ce qui concerne les déclarations pour mineur d’âge, elles ne se feront pas par le biais d’internet, mais bien auprès de l’administration communale de résidence.
Les changements entreront en vigueur le 1er juillet 2020. Le Registre national sera toujours consulté par un membre de la Coordination de Transplantation pour connaître l’état de volonté du donneur potentiel pour tout référencement.