Transplantation rénale

La transplantation rénale fait partie des transplantations sous-diaphragmatiques.

L'activité de greffe rénale démarre effectivement à l'Université Libre de Bruxelles en 1965.

Depuis lors, près de 2000 greffes rénales ont été réalisées.

Le nombre moyen de greffes annuelles est 70, dont approximativement 5 à 8 greffes à partir de donneurs vivants.

La cohorte de patients vivants avec un greffon fonctionnel approche les 900 patients.

Quand envisage-t-on une transplantation rénale ?

Une greffe rénale doit être envisagée chez tout patient en insuffisance rénale terminale. 

Ceci correspond aux patients traités par dialyse chronique, et ceux en voie de l'être, c'est-à-dire ceux dont la clairance de créatinine est inférieure à 15 ml/min et dont la fonction rénale décline.

La transplantation est la modalité thérapeutique de choix pour l'insuffisant rénal chronique, parce que la greffe améliore tant la qualité de vie que la longévité du patient par rapport au traitement dialytique.

Le rein donneur peut être prélevé sur une personne qui vient de décéder ou sur un donneur vivant.

Le donneur vivant peut être familial, tel père, mère, frères ou sœurs, enfants, ou encore cousins, oncles et tantes.

Alternativement, il peut s'agir d'un donneur n'ayant pas de liens familiaux avec le receveur, mais lui étant émotionnellement lié, tel le conjoint.

Un donneur vivant permet au receveur de ne pas devoir patienter sur la liste d'attente pour recevoir un rein, mais aussi fonctionne à la moyenne plus longtemps qu'un rein d'un donneur décédé.

Quand ne peut-on pas envisager de transplantation rénale ?

Il y a peu de contre-indications absolues à la greffe rénale.

Citons une espérance de vie estimée à moins de cinq ans, un cancer non-contrôlé, ou une infection active telle la tuberculose.

Parfois, il existe une série de contre-indications relatives telles coronaropathie, obésité morbide, artériopathie périphérique, ou encore infection par le virus de l'hépatite B ou C qui, quand elles sont présentes ensemble chez le même patient augmentent considérablement le risque de complications après la transplantation, qui devient alors contre-indiquée.

Résultats

Au cours des dernières cinq années, la survie du greffon atteint 90 à 95% à un an, et la survie du patient après un an de greffe approche 98%.

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