Après 26 ans d’existence, l’Unité Adolescents de l’Hôpital Erasme se déploie aujourd'hui dans de nouveaux locaux plus spacieux et conviviaux. Elle fait partie de la Clinique de psychiatrie infanto-juvénile et accueille des patients entre 13 et 18 ans présentant une souffrance psychique, comme un trouble alimentaire, une phobie scolaire, une dépression ou autre qui les empêche de fonctionner normalement dans leur environnement extérieur.
L’Unité Adolescents peut désormais accueillir 20 patients pour une durée de 6 à 8 semaines : des jeunes entre 13 et 18 ans dont la souffrance psychique les empêche de fonctionner normalement dans leur environnement extérieur. Cette souffrance peut se marquer par des tendances suicidaires, une phobie scolaire, un trouble alimentaire, de la dépression, un premier épisode de décompensation psychotique, etc.
"L'admission d'un jeune se fait sur base volontaire dans 85 % des cas, nous explique le Docteur Marie Delhaye, Responsable de l'Unité Adolescents. Après une consultation d'orientation en présence de l'adolescent et de sa famille ou de ses représentants, nous mettons en place la prise en charge la plus adéquate en fonction de la situation du jeune, de sa demande et de la composition du groupe de résidents dans l'Unité. Selon la durée du séjour, le suivi de la scolarité peut être assuré grâce au soutien scolaire organisé en partenariat avec l'Ecole Robert Dubois".
La richesse du travail accompli avec l’adolescent et sa famille réside dans la pluridisciplinarité de l’équipe des soignants : médecins pédopsychiatres, infirmiers, éducateurs, psychologues, travailleurs sociaux, ergothérapeutes, kinésithérapeutes et enseignants travaillent « main dans la main » auprès du jeune pour essayer de comprendre les tenants et aboutissants de sa souffrance psychique et, in fine, lui redonner goût à la vie à l’extérieur. Les espaces communautaires accueillants sont propices à l’organisation de groupes de parole ou à la réalisation d’activités culturelles et de bien-être, d’exercices d’improvisation, etc.
La clinique de psychiatrie infanto-juvénile en milieu universitaire permet également de réaliser des recherches cliniques de pointe visant à mieux comprendre les mécanismes psychopathologiques sous-jacents à l’adolescence, période de plein développement affectif et biologique.